Après avoir passé 2 jours au Hunting Island State Park et fait un peu de route pour sortir de la Caroline du Sud, on en est venu à la conclusion que c'était la dernière fois que l'on mettait les pied dans cette contrée! Voici les raisons:
• Méchants jelly-fish
• Eau de la mer brune
• Des "Boilled peanuts" c'est dégueulasse!
• Vivi s'est faite un tour de rein
• Benjamin pense avoir le rhume (pourtant, il fait au moins 80°C)
• Un fan des Flyers qui me dit que les Canadiens sont "Lazy"
• Les affiches sur le bord de la route veulent nous vendre du cannage (on se penserait dans les années 50)
• Mon ticket de vitesse!!!
Oui, un ticket de vitesse!!! Comment est-ce possible que je pogne un ticket avec ce gros VR? Je ne roule que très rarement à la vitesse permise, je suis toujours en-dessous (ça coûte cher d'essence rouler vite)! J'étais sur une petite route dans la forêt à rouler à 45 m/h quand, après un virage une affiche de 25 m/h se présenta. Je commence tranquillement à ralentir et pouf! la police m'attendait à moins de 100 mètres du panneau! 37 m/h, 138$!!! Nous sommes allés payer tout de suite à l'hôtel de de ville à 2 minutes de là ce #*&?% de ticket.
mercredi 30 juillet 2014
mardi 29 juillet 2014
Télégramme de la Caroline du Sud
Hunting Island State Park, South Carolina. [Stop] Un très beau camping. [Stop] Ballade à vélo sur la plage. [Stop] Visite d'un fort à la tombée de la nuit pour Benjamin et Michel. [Stop] Piqure de Jelly Fish pour Benjamin (il ne s'est pas fait manquer) et Michel. [Stop] Mer chaude, brune et peu vagueuse. [Stop] Chaleur excessive pendant la journée. [Stop] Climatiseur fonctionne à plein régime dans le VR. [Stop] Feu de camp pour brûler tout le carton amassé par Benjamin depuis une semaine. [Stop]Toc de Benjamin: amasser du carton comme un écureuil ramasse des noix. [Stop]
dimanche 27 juillet 2014
Plage de vélos!
Michel :
Nous sommes sur notre départ de Little
Talbot State Park. Ce soir nous coucherons en Caroline du Sud, hé
oui, nous amorçons tranquillement notre retour.
Puisque le camping était à un peu
plus d'un km de la plage, nous devions transporter notre matériel à
vélo. Ce qui était une bonne chose en soi car le sable dur de la
plage nous permettait de faire des ballades à vélo (Benjamin
s'amusait à rouler dans les vagues, ce qui est très bon pour un
vélo, de l'eau salée...). Les journées de plage se terminaient
assez tôt (vers 15h30 - 16h00), heure de l'orage tropical. On s'est
fait pogner évidemment (ça commence à devenir une habitude) à
rembarquer tout notre stock de plage sur les vélos à la pluie
battante!
Hier, en soirée (18h30), je décide sur un coup de tête d'aller faire mon 12 km que j'étais sensé faire ce matin. Hummmm, pas une bonne idée!!! C'est sûr que la plage est belle mais tant que le soleil est dans le ciel, je sens mon corps se débarasse rapidement de son 70% d'eau. Heureusement, Vivi vient me rejoindre pour terminer une de mes plus éprouvante course...
Au premier km. Au 10e km pu capable de lever mon bras pour une selfie |
Tortues de Noël
Michel:
Tôt le matin du 25 juillet, je suis allé courir sur la plage du Gamble Rogers. J'ai trouvé des lunettes de soleil (c'est la 3e paire que l'on trouve cette année) et j'ai assisté au sauvetage de bébés tortues par un Ranger (non, ce n'étaient pas des bébés tortues ninja). Une des tâches des Rangers consiste à faire le tour de la plage (en 4 roues) pour installer des barrières autour des nids de tortues (c'est la saison de nidification entre mai et septembre). Puis, quand il repasse et remarque que le certains œufs ont éclos, il creuse pour voir si des bébés tortues n'auraient pas réussi à sortir. Cette fois là, il en a sorti 2 vivantes (et plusieurs mortes). Il les dépose donc sur le bord du nid et elles vont vers la mer. C'était bien cute!
Tôt le matin du 25 juillet, je suis allé courir sur la plage du Gamble Rogers. J'ai trouvé des lunettes de soleil (c'est la 3e paire que l'on trouve cette année) et j'ai assisté au sauvetage de bébés tortues par un Ranger (non, ce n'étaient pas des bébés tortues ninja). Une des tâches des Rangers consiste à faire le tour de la plage (en 4 roues) pour installer des barrières autour des nids de tortues (c'est la saison de nidification entre mai et septembre). Puis, quand il repasse et remarque que le certains œufs ont éclos, il creuse pour voir si des bébés tortues n'auraient pas réussi à sortir. Cette fois là, il en a sorti 2 vivantes (et plusieurs mortes). Il les dépose donc sur le bord du nid et elles vont vers la mer. C'était bien cute!
Benjamin déballant ses cadeaux d'une façon paresseuse... |
Ha ben, en revenant de la plage, je ne
remarque-tu pas que le Père Noël est encore passé! Des cadeaux ont
été déposés sur la table de cuisine... Je réveille donc ma
famille au son de la musique de Noël (dans l'piton, évidemment).
Benjamin a reçu un jeu de 3DS ainsi que 2 t-shirts, Vivi a un truc
électrifié pour tuer des mouches et moi j'ai un beau manteau New
Balance.
jeudi 24 juillet 2014
Ballade au pays des arachnides
Michel :
Quand nous étions allés en Floride
(en 2011) nous nous étions arrêtés dans un petit State Parkà 2
pas de la mer. Nous avions beaucoup aimé, c'est donc le seul camping
d'état que nous refaisons (3 jours) dans notre voyage. Beau soleil,
belle plage (quasi-déserte) et belles vagues qui font damner
Vivianne.
Hier, je remarque sur le plan du
terrain qu'il y a une petite trail de 2 miles dans la forêt. Je
décide donc de partir ce matin la faire, en attendant que les 2
autres finissent par se lever. Une fois sur ce chemin, je remarque
beaucoup de toiles d'araignées. Je mets un « s » à
araignées car vraiment beaucoup d'araignées se trouvaient dans
chaque toile. Je me pensais au début du film des Aventuriers de
l'arche perdu. Finalement, vient un temps dans le sentier où je dois
m'enfoncer dans un chemin vraiment étroit dans la forêt. De
multiples toiles me barrent le chemin. Bien qu'il faisait au dessus
de 30°, j'avais des frissons sur le corps. J'ai fini par rebrousser
chemin. Je vous laisse de belles photos des spécimens... EurkKKk!
mardi 22 juillet 2014
Jax (Jacksonville)!
Ballade en vélo sur la Riverside de Jax |
Benjamin:
Avant
d'arriver à Jacksonville, on avait spotté un super cinéma quand même près du
centre-ville Ce cinéma passe des films indépendants. Ma mère l'avait trouvé dans
un top 10 de choses à faire dans la ville. Le lendemain, on réussit à se
trouver une place de stationnement très proche d'un parc et du cinéma en
question (ce qui est un exploit, car il faut prendre en compte que nous nous
promenons dans un véhicule de la taille d'un autobus transportant un autre
autobus en arrière de lui (j'aurais pu seulement dire: la grandeur de deux
autobus, mais ça mettait plus d'ampleur sur sa grosseur) On était trois heures
en avance sur notre film alors on décide d'aller vers le centre-ville en vélo.
Quart d'heure
géographique: Jacksonville située dans le nord-est de la Floride est traversé
par la rivière St-Johns. Alors, nous longeons l'une des rives de cette dite
rivière sur un chemin piétonnier. Cela nous rend à un food court où nous
dégustons un cheesesteak et de la bouffe asiatique. On rencontre un groupe de
touristes qui ne faisait pas vraiment partie des critères de beauté de notre
société. En fait, ils étaient tous très laids (si vous n'aviez pas compris).
Ensuite, nous nous
rendons au stade des Suns de Jacksonville. Ceux-ci sont une équipe de baseball
de la ligue mineure. Vu que le ciel est nuageux on décide de ne pas acheter nos
billets tout de suite, car ils pourraient reporter la partie. La game est à
sept heures donc on décide d'attendre.
On revient au VR pour
tuer le temps avant notre film (Chef, pour les intéressés). On décide d'aller
jouer à Wizard (un jeu d'atout, pour les ignorants) dans le parc (si vous avez
bien suivi, vous devriez comprendre). On trouve même une table à trois (parfait
pour nous).
Ah oui! J'avais oublié
de vous expliquer un détail important à propos du cinéma. Nous entrons et nous
allons acheter nos billets et au même comptoir je commande un milkshake ce que
fait ma mère aussi. Mon père lui, commande une bière et un gros sac de pop corn
qui lui est en fait remis dans un bol de métal. Le caissier nous remet un sous
verre électronique qui émet de la lumière ce qui permet aux serveurs de nous reconnaitre et de venir
nous porter notre commande pendant le film. Alors, nous entrons dans la salle.
En avant des sièges, des tables sont placées pour poser nos breuvages.
Lorsque notre film fut
terminé, nous retournons au stade des Suns pour aller acheter acheter nos
billets et assister à la partie. Nous achetons des billets appelés
«belly-buster» pour huit dollars de plus. Cela consiste à pouvoir prendre tous
les hamburgers, hotdogs, pop corn, breuvages et sandwich à la crème glacé que
nous voulons. La partie n'était pas très excitante, car les Suns se faisaient
varloper 9-1 par l'équipe adverse (les Barons de Birmingham).
Pas grand monde dans les extrades! |
Les moments forts
étaient une course de personnes déguisées en autos, un concours de mangeage de
burritos, mon père qui attrape un t-shirt lancé par un sling shot géant, moi
qui attrape une balle anti-stress en pensant que c'était une vraie balle de
base-ball et une quasi-remontée des
Suns. Ils ont quand même perdu 9-5.
Après la game, on
revient par le même chemin qu'on avait pris et on voit des itinérants qui
dorment en plein milieu du chemin. On revient au VR sains et saufs sans se
faire attaquer par un robineux.
lundi 21 juillet 2014
St.Joseph Peninsula State Park
Michel:
On revient d'un petit séjour "arrosé" dans la péninsule de St.Joseph. Nous avons quand même eu le temps de faire un peu de plage (elles sont désertes!!!) entre les averses. Le camping est très proche du côté de la mer. On y trouve beaucoup de coquillages et peu de jelly-fish. En prenant nos vélos, Benjamin et moi, nous nous rendons à la plage du côté de la péninsule (mini ballade de 1,5 km), c'est une grande étendue d'eau calme et quelques personnes font de l'apnée. Oui, oui, on y fait de l'apnée pour trouver des pétoncles (scallops). Et on en trouve mais on ne sait pas trop comment ouvrir ça et quoi prendre dedans... On remarque aussi que les petits poissons adorent manger des pétoncles, car une fois ouvertes, ils sautent dessus pour manger l'intérieur (je me pensais dans un film de zombies-cannibales)!!!
Malgré la pluie de l'après-midi, on réussit à se faire un feu de palmes de palmier en soirée. Les palmes de palmiers, c'est l'équivalent floridien de l'écorce de bouleau: ça fait la job en ta!
Pour finir, une petite anecdote de course. La journée de notre départ de la péninsule, je devais courir un 14 km. Comme d'habitude, quand on doit faire un entraînement, on se couche un peu plus tôt et on met le cadran à 5h45 car ça devient tuant dès que le soleil se lève (vers 7h00). Je pars donc pour ma course vers 6h45. Tout va bien, les chevreuils me suivent (ou plutôt je suis les chevreuils car je cours comme une gazelle... NOT!). Au moment où le soleil se lève, la température aussi. Ça devient vraiment chaud et humide. J'arrête au camping après une boucle de 8km pour me ravitailler en eau, changer de casquette (l'autre dégouttais trop) et laisser mon Iphone au VR (j'ai dû avoir une vision prémonitoire). Je continue ma course et je me rends compte que je calcule mal mon affaire pour faire 14 km, je me suis rendu un peu trop loin, mon retour va être plus long. Bref, c'est pas trop pire jusqu'au moment où la tempête tropicale arrive. Tonnerre, éclairs, pluie torrentielle, vent qui fait que la pluie pince en malade. Je ne vois plus rien et j'ai peur des éclairs qui tombent pas loin de moi. Je finis par trouver un refuge dans un magasin général sur le bord de la péninsule (il me reste donc 1,5 km à faire). Au bout de 20 minutes, l'orage ne passe toujours pas mais le vent a tombé un peu. Je pense à Vivi qui doit imaginer le pire. Je finis donc par y retourner dans la tempête sur un plat, pas d'arbre. J'ai jamais couru aussi vite! Pis je me penchais en plus, comme si ça allait faire de quoi de mesurer 20 cm de moins pour un éclair... Je finis par arriver à bon port, au terrain de camping (avec une blonde paniquée, évidemment). C'est la troisième fois que je me fais pogner par la pluie depuis le début des vacances, je commence à être écoeuré de faire sécher mes souliers de course!!!
On revient d'un petit séjour "arrosé" dans la péninsule de St.Joseph. Nous avons quand même eu le temps de faire un peu de plage (elles sont désertes!!!) entre les averses. Le camping est très proche du côté de la mer. On y trouve beaucoup de coquillages et peu de jelly-fish. En prenant nos vélos, Benjamin et moi, nous nous rendons à la plage du côté de la péninsule (mini ballade de 1,5 km), c'est une grande étendue d'eau calme et quelques personnes font de l'apnée. Oui, oui, on y fait de l'apnée pour trouver des pétoncles (scallops). Et on en trouve mais on ne sait pas trop comment ouvrir ça et quoi prendre dedans... On remarque aussi que les petits poissons adorent manger des pétoncles, car une fois ouvertes, ils sautent dessus pour manger l'intérieur (je me pensais dans un film de zombies-cannibales)!!!
Malgré la pluie de l'après-midi, on réussit à se faire un feu de palmes de palmier en soirée. Les palmes de palmiers, c'est l'équivalent floridien de l'écorce de bouleau: ça fait la job en ta!
Pour finir, une petite anecdote de course. La journée de notre départ de la péninsule, je devais courir un 14 km. Comme d'habitude, quand on doit faire un entraînement, on se couche un peu plus tôt et on met le cadran à 5h45 car ça devient tuant dès que le soleil se lève (vers 7h00). Je pars donc pour ma course vers 6h45. Tout va bien, les chevreuils me suivent (ou plutôt je suis les chevreuils car je cours comme une gazelle... NOT!). Au moment où le soleil se lève, la température aussi. Ça devient vraiment chaud et humide. J'arrête au camping après une boucle de 8km pour me ravitailler en eau, changer de casquette (l'autre dégouttais trop) et laisser mon Iphone au VR (j'ai dû avoir une vision prémonitoire). Je continue ma course et je me rends compte que je calcule mal mon affaire pour faire 14 km, je me suis rendu un peu trop loin, mon retour va être plus long. Bref, c'est pas trop pire jusqu'au moment où la tempête tropicale arrive. Tonnerre, éclairs, pluie torrentielle, vent qui fait que la pluie pince en malade. Je ne vois plus rien et j'ai peur des éclairs qui tombent pas loin de moi. Je finis par trouver un refuge dans un magasin général sur le bord de la péninsule (il me reste donc 1,5 km à faire). Au bout de 20 minutes, l'orage ne passe toujours pas mais le vent a tombé un peu. Je pense à Vivi qui doit imaginer le pire. Je finis donc par y retourner dans la tempête sur un plat, pas d'arbre. J'ai jamais couru aussi vite! Pis je me penchais en plus, comme si ça allait faire de quoi de mesurer 20 cm de moins pour un éclair... Je finis par arriver à bon port, au terrain de camping (avec une blonde paniquée, évidemment). C'est la troisième fois que je me fais pogner par la pluie depuis le début des vacances, je commence à être écoeuré de faire sécher mes souliers de course!!!
vendredi 18 juillet 2014
St. Andrews State Park
Michel :
En partant de Grayton beach, je décide
de prendre la route « plus panoramique » au lieu de
l'autouroute. Elle nous mène à Panama City Beach, une ville
touristique pouvant rappeler Myrtle Beach ou Wildwood. Au bout
complètement de cette ville qui longe le golfe, se trouve notre
State Park. C'est un grand territoire dont le centre est un marais
(marsh) où habitent les alligators (rassurant!). Beaucoup de
navigateurs sont ici au parc car il y a des débarcadères de bateaux
du côté de la lagune menant à la mer. Notre emplacement est en
face de cette lagune faisant plus penser au fleuve St-Laurent qu'au
Lagon Bleu. On y voit passer divers moyens de transport :
Sea-Doo, petits bateaux, gros bateaux, pontons, cargos, bateau du
genre à Rackam le Rouge, kayaks, Speed Boat, catamarans avec 1
million de personnes à bord, etc.
Piscine semi-naturelle |
La surprise ici vient plutôt de la
plage du côté de la mer. Ils ont aménagé un petit bras de roches
faisant une genre de piscine où il n'y a pas de vague (c'est dur à
expliquer → voir photo). Plusieurs personnes faisaient de l'apnée
sur le bord des roches. Benjamin et moi allons donc voir ce qui en
est car nous avons toujours notre équipement. Wow! Des poissons par
milliers! On se penserait quasiment dans les Keys. Même si ce n'est
pas très creux, quelques plongeurs se promènent sous nous (j'ai
même vu une fillette de 10-11 ans faire de la plongée). Pendant la
2 e journée, on a pu voir une tortue, des raies, et même un bébé
requin (mais il était du côté très profond de la jetée).
Au grand dam de ma blonde et mon fils,
j'essaie de me trouver une planche de surf pas chère (genre
100$-150$). En allant faire une ballade à vélo vers le centre-ville
de Panama City Beach, je trouve une boutique de « Pawn Surf ».
Misère, les planches valent toutes plus que 400$, même usagées...
Par contre, c'est une boutique faite pour moi (et sûrement aussi
pour Steve Guénette) : un pawn shop de surf, skateboard, kite
surf, planche à voile, sup, plongée et autres gugusses
électroniques. Dans un présentoire, il n'y avait qu'une seule carte
de Baseball : Tim Raines à ses débuts dans les Expos!!!
Finalement, j'ai rien acheté, mais ce n'était pas l'envie qui
manquait... :,-(
Nous finissons notre 2e journée en
fraternisant avec les premiers québécois que l'on rencontre depuis
notre départ. Il fallait qu'ils soient en plus nos voisins!!! Eux,
des profs comme nous, passent 2 mois ici : du 24 juin à la fin
août. Ils connaissent bien la place car ça fait 13 ans qu'ils y
viennent. Pour finir le tout, ils nous donnent des petits trucs pour
avoir Internet aux USA. Faque... demain on va tchequer ça chez
Verizon Wireless!
mercredi 16 juillet 2014
Grayton Beach State Park
Lundi nous continuons notre périple.
Nous arrivons au Grayton Beach State Park à 16 km de notre ancien
camping. Benjamin trouve que ce n'est pas assez loin parce lui, il
aime ça « faire d'la route ».
En chemin, on fait un arrêt wi-fi chez
Starbuck pendant que je magasine un peu. Arrivé à bon port, on
s'installe et on part pour la plage. Il y a des jelly-fish donc ma
baignade est de très courte durée (pour pas dire inexistante) Ça
me permet de finir un roman de CJ Box que mon chum m'a offert pour la
fête des mères. Une histoire qui se passe dans le parc National de
Yellowstone, un de mes plus beaux souvenirs de camping. Le lendemain
matin, on se réveille sous l'orage. Michel s'est même fait prendre
par une pluie torrentielle pendant sa courte randonnée de vélo. Une
journée de pluie ne dérange pas la lectrice vorace que je suis.
J'avais commencé la veille un roman offert, cette fois, par mon amie
France; Mille soleils splendides de Khaled Hosseini. Je l'ai
littéralement dévoré. C'est un roman magnifique et très émouvant.
D'ailleurs, mes deux hommes préhistoriques ne peuvent pas comprendre
que je pleure comme une Madeleine (et à plusieurs reprises) en
lisant. Si vous voulez comprendre ce qui s'est passé en Afghanistan
depuis 50 ans et vraiment saisir les impacts que les différentes
guerres ont eues sur la population, lisez ce roman. C'est un must
absolu. Tout ça pour dire que le roman, je l'ai lu en même pas 36
heures. Et j'ai quand même mangé, dormi, joué et couru à travers
ça!
Parlant de course, je m'étonne
moi-même. 3 fois par semaine depuis le début du voyage, je mets mon
cadran à 5h45, je mange un peu et je pars courir. Il fait déjà
plus de 30 degrés à cette heure-là...Je croise parfois des
animaux. Comme cette fois-là en Virginie où j'ai croisé un
chevreuil. Il avait l'air aussi surpris que moi de voir quelqu'un. En
Floride, je vois des lièvres. Parfois, je croise des humains! On se
salue presque toujours. Certains ont l'air de se demander ce que je
fais là, d'autres sont compatissants mais la plupart me salue
franchement en ayant l'air de me dire : Lâche pas ma grande!
dimanche 13 juillet 2014
Top Sail State Park
Michel :
J'en ai donc profité
pour louer, pendant une journée, une SUP (Stand Up Paddleboard). C'est,
en fait, une grosse planche où l'on est debout pour ramer. Avec les
vagues, je ne trouvais pas ça évident mais quand j'ai vu les autres
en faire, je me trouvais quand même assez bon (mon passé lointain
de véliplanchiste y était sûrement pour quelque chose)... 2 jours,
ça passe vite!
Wow! On vient de trouver le Florida
State Park le plus cool! Au Top Sail State Park, on retrouve tous les
avantages d'un camping commercial : piscine, Internet, TV,
shuffleboard, soirée cinéma et j'en passe... mais avec les
avantages d'un camping d'État : la nature omniprésente,
voisins non-dérangeants et éloignés (ici quand même assez proche
-assez proche pour mémérer), trails dans la nature et pas trop de
gens sur les plages!!! Pour se rendre à la plage, on doit emprunter
un chemin de 1,5 km en vélo ou on peut attendre le trolley qui nous
prend et nous dépose à toutes les heures. On peut même louer des
kayaks, planches de surf et autres gugusses.
Je parlais de mémérer dans le
paragraphe précédent. Vivi et moi aimons faire fâcher notre fils.
Sur la plage quand on voit une grande famille nombreuse (des fois
avec plusieurs adultes), on essaie de matcher les enfants avec les
bons parents. Des fois, on se bute à des familles plus compliquée
(genre parents blancs avec 4-5 enfants blancs et 2 autres bruns).
Dans ce temps-là, on invente des histoires de ces familles. Benjamin
nous dit toujours : « Vous avez pas de vie! »
« Pourquoi vous faites ça, ça donne e-rien! » Il faut
bien s'occuper comme on peut! Il y a 2 jours, j'ai vu au loin un gars
faire du Skim Board (la planche qu'on lance au bord de l'eau, on
court après et on saute dessus pour glisser le long de la plage). Il
court, saute sur sa plache et pogne une méchante débarque! Le genre
de débarque tête la première avec une jambe faisant un drôle de
moulinet. Il bouge plus, couché à terre. La maman va le voir et
reste à côté de lui pendant un bon 5 minutes. Je dis à Vivi :
« Je suis sûr qu'il s'est cassé la jambe, même à 200
mètres, j'ai vu qu'il a pogné une méchante débarque! »
Donc, on regarde ça de loin et comme les gens passaient à côté et
personne n'en tenait compte, on décide de rester à notre place. Au
bout de 20 minutes, l'enfant était toujours à terre et ne bougeait
pas. Là, les gens commence à arrêter et à jaser avec la maman.
Et, tout-à-coup, les 4x4 arrivent. Vivi veux aller scèner... On va
donc faire une petite marche pour se rendre compte que le garçon
était en fait le papa de la famille... et qu'il avait bel et bien
une jambe de cassé au niveau de la cuisse (c'est quoi l'os, là?).
Quand les Lifeguards ont voulu le déplacer, il a lancé un cri de
douleur assez... assez pour que Vivi tombe quasiment dans les pommes.
Là, elle ne trouvait ça plus ben ben l'fun à aller scèner...
On repart donc pour aller 12 miles plus
loin (15-20 minutes de VR) au Grayton State Park. En fait, depuis une
semaine, nous fréquentons la même plage de sable blanc mais on se
déplace de quelques kilomètres vers l'est à chaque camping.
samedi 12 juillet 2014
Henderson Beach State Park
Michel :
Le drapeau mauve, on le haït! |
Ça fait maintenant 4 jours que nous
passons au Henderson State Park. Nous sommes toujours du côté du
golfe dans une région appelée « Emerald Coast ». Elle
porte bien son nom car l'eau est d'une couleur assez « émeraude »...
Malheureusement pour nous, pendant les 3 premières journées, nous
avons constaté que l'eau verte était surtout dûe aux algues qui
flottaient partout. Les américains semblaient habitués et se
baignaient sans problème dans cette mer gluante. Il fallait vraiment
faire un effort mental pour en faire abstraction. Par contre, la
quatrième journée, les algues avaient disparu, comme par
enchantement!!! Une eau cristalline nous attendait. Le sable étant
blanc, on voyait à des lieux avec nos masques. Pour finir notre
journée paradisiaque, nous avons vu un bon film au cinéma (Dawn of
the Planet of Apes) pendant que Vivi magasinait. Après un bon souper
chez Chili's, on a fait un feu de camp; toute la famille y a trouvé
son compte!
Crab Island (complètement débile), photo prise de l'internet |
Je dois absolument vous parler de la
ville où nous sommes. Le parc en périphérie de la ville
« Destin », la ville de pêche la plus chanceuse du monde
(c'est ce qu'ils disent). C'est la foire là-bas! C'est le « Walt
Disney World » du nautisme. Des bateaux par milliers sont
amarés tout le long de la ville qui longe le golfe. Les agences de
location de motomarines, de parasail, de speed boat, de dolphin
cruise, d'excursion de pêche, de tour de voilier pullullent. Des
îlots de centaines de pontons, kayaks et bateaux se retrouvent
amarrés dans des hauts-fonds (appelé Crab Island) pour faire la
fête et "chiller" toute la journée à boire des margaritas pis faire des concours de bikini.
Évidemment, des entreprises nous proposent des forfaits à 65$ par
personne pour la journée (drinks à volonté et musique incluse dans
le prix). Heureusement que le State Park est un peu à l'écart des
plages bondées et du brouhaha commercial de la ville. Une seule
ombre au tableau, les tours d'hélicoptère qui passent au-dessus de
notre tête à toutes les 10 minutes...
Nous quittons donc cet endroit agréable
pour aller 15 kilomètres plus loin dans un autre State Park: Top
Sail.
À suivre...
mardi 8 juillet 2014
Enfin la plage!
Michel:
Après Shenandoah, le sac « King Kong » de pop-corn, nous partons en direction de la Floride. Pour s'y rendre, on passe à travers le Tennessee, la Georgie (pendant 15 km environ) et l'Alabama où nous nous arrêterons pour la nuit à Saginah (dans le stationnement d'un Camping World ---> gratis). En soirée, je partis faire un repère des lieux en bicyclette car tôt le lendemain matin je devais faire ma longue course du dimanche (10 km). J'y trouve un cimetière (je pense que je commence à avoir une fixation sur les cimetières) super cute. Les pierres tombales sont taillées de main de maître et on peut y voir des gravures de pêche, d'Elvis et d'équipes de sport. Pour les habitants de ce trou perdu de l'Alabama, les loisirs sont importants dans la vie comme dans la mort!!!
Après Shenandoah, le sac « King Kong » de pop-corn, nous partons en direction de la Floride. Pour s'y rendre, on passe à travers le Tennessee, la Georgie (pendant 15 km environ) et l'Alabama où nous nous arrêterons pour la nuit à Saginah (dans le stationnement d'un Camping World ---> gratis). En soirée, je partis faire un repère des lieux en bicyclette car tôt le lendemain matin je devais faire ma longue course du dimanche (10 km). J'y trouve un cimetière (je pense que je commence à avoir une fixation sur les cimetières) super cute. Les pierres tombales sont taillées de main de maître et on peut y voir des gravures de pêche, d'Elvis et d'équipes de sport. Pour les habitants de ce trou perdu de l'Alabama, les loisirs sont importants dans la vie comme dans la mort!!!
Après la course du lendemain matin, on
repart vers notre première destination de plage au Gulf Islands
National Seashore. Plus précisément au camping de Fort Pickens. Je
ne sais plus si l'Alabama fait partie de la « Bible Belt »
mais je peux dire que Jésus est vraiment partout : croix
immenses sur le bord de la route, panneaux indiquant où se trouve
l'enfer et le paradis par des phrases chocs et évidemment temples à
profusion sur les petites routes.
Arrivée à destination, on y trouve un
beau petit camping à 5 minutes à pieds d'une plage de sable blanc.
Malheureusement pour Benjamin, les vagues sont minuscules. Je crois
qu'il devra s'y faire car du côté du Golfe du Mexique le surf et
autres sports de glisse ne sont pas à l'honneur. On reste donc 2
dodos à Fort Pickens.
À partir du camping, une trail de
bicyclette nous mène au Fort Pickens (environ 2,5 km). Les
installations sont impressionnantes mais la chaleur nous invite à
nous presser. Ce que je retiens de cet endroit, c'est que le Fort
Pickens devait empêcher les envahisseurs venant de d'autres pays à
entrer dans le détroit de Pensacola. Finalement, il servit à
repousser les Confédérés qui avaient pris un autre fort sur la
rive opposée. Avec les multiples installations sur la pointe de
Santa Rosa (où nous campons), en 1800, ils pouvaient bombarder avec
précision des navires à plus de 3 miles de distances. Plus tard, à
la fin du 19 siècle, ils y installèrent des canons plus puissants
pouvant tirer à une distance de 8 miles!!! Wow!
Demain (mardi), nous repartirons vers
le Henderson Beach State Park pour 4 jours. Le GPS nous indique un 75
minutes de route et, surtout, des « Premium Outlets » sur
notre chemin. Puisque le check-in est à 3h00, nous aurons le temps
(au grand désarois de notre fils) de s'arrêter magasiner.
@+
vendredi 4 juillet 2014
Une deuxième fois sur la Skyline Drive (Shenandoah NP)!
Vivi:
Ce matin, je me suis réveillée un peu
« poquée » après une nuit mouvementée où je me suis
fait voler ma couverture, collée à outrance et repoussée dans un
petit coin du lit par un grand corps adolescent. Quand Michel est
revenu de faire son jogging matinal, nous décidons de partir, même
si l'adolescent en question dort encore du sommeil du juste. On
décolle, Benjamin ne se rend compte de rien. Nous voilà arrivés
devant la traditionnelle pancarte installée à l'entrée de chaque
parc national. Nous avons l'habitude de prendre une photo de nous
trois devant la pancarte. Je vous rappelle que Benjamin dort
toujours! On le réveille, il grogne, mais accepte quand même de se
faire photographier en pyjama!
Nous refaisons donc la « Skyline
drive » que nous avions parcouru l'an passé durant une journée plutôt brumeuse. Il s'agit d'une route panoramique longue de 105
milles et où la limite de vitesse est fixée à 35 m/h. On prend
donc plus de 5 heures pour la traverser, pique-niquer, faire la
sieste et s'arrêter aux nombreux points de vue panaromiques.
Superbe! De plus, j'ai été servie en wild life! Cerf de Virginie,
faisan et maman ourse accompagnée de son petit.
En sortant du parc, Michel se rappelle
que l'an dernier, nous avions acheté du maïs soufflé délicieux.
Un monsieur le fabriquait dans sa roulotte installée directement sur
le bord de la route. Quelle surprise de voir la roulotte, toujours
installée au même endroit. On dirait qu'elle nous attendait!! Du
maïs soufflé de type « Kettle corn » tout chaud, un
tantinet sucré. Mmmmmmmm!
Après avoir fait quelques heures de
route de plus, nous nous arrêtons dans le stationnement d'un
Wal-Mart. Nous nous préparons pour une nuit mouvementée, bercés
par les bruits assourdissants des différents feux d'artifice du 4
juillet. Happy fourth!
Michel :
En réponse à Sylvain : Salut
Sylvain! Je peux lire tes courriels mais je peux difficilement y
répondre... Allons savoir pourquoi... Pour répondre à ta question,
nous apportons surtout des petits jeux car la table du VR est petite.
Voici le listing :
Wizard (un grand classique du camping
par chez nous)
Yamslam
Qwixx
Can't Stop
Train Mexicain (Dominos)
Djam
Papayo
Pina Pirata
Las Vegas
Jambo (jeu à 2)
Agricola, terre d'élevage
DC Deck Building.
J'ai 2 nouveaux jeux à essayer :
Blitzed! (un jeu de dés et de vitesse) puis Krosmaster Arena. Ha
oui, j'ai acheté aux USA un jeu de Cribbage (Cribble) et j'ai
commencé à jouer avec Benjamin. Un classique que je n'avais jamais
essayé...
En passant, j'ai fait un nouveau lien à
gauche et j'y ai placé l'album photos 2014.
jeudi 3 juillet 2014
Été 2014: c'est un départ!
Michel:
Cinquième voyage à bord du VR. Cette année, on retourne en Floride pour faire une partie jamais visitée: surtout des plages du côté du Golfe du Mexique. Par après, nous remonterons le long de la côte est pour aller dans le "séduisant" Connecticut et le gigantissime Rhode Island, 2 états américains jamais visités (donc 2 collants de plus sur notre carte).
Nous sommes donc, après une petite journée de route du côté des États-Unis, pas trop loin de l'Ontario et de sa magnifique région des Milles-Îles. Il nous reste 4 jours pour arriver à notre premier State Park de réservé en Floride, donc on roule "pépère"...
Faisant trop chaud ce soir, on a décidé de s'arrêter dans un camping (le "Yellow Lantern") à Cortland, New-York. Le genre de camping qui n'est pas trop loin de l'autoroute. Vers 9h00, je faisais une petite balade de vélo dans le coin quand je me suis fais prendre par la pluie et un bel orage électrique. Pendant ce temps, ma blonde s'inquiétait au VR car le Iphone annonçait "Tornado Warning in your area: Take shelter Now!"... Chouette! On a été chanceux car beaucoup de branches sont tombées et qu'une moyenne sur notre VR.
Sandy: j'ai acheté un jeu de Cribble et j'ai appris à jouer ce soir. J'ai un mois pour me pratiquer et améliorer ma technique. On se fait donc une p'tite game à notre retour! ;-)
Cinquième voyage à bord du VR. Cette année, on retourne en Floride pour faire une partie jamais visitée: surtout des plages du côté du Golfe du Mexique. Par après, nous remonterons le long de la côte est pour aller dans le "séduisant" Connecticut et le gigantissime Rhode Island, 2 états américains jamais visités (donc 2 collants de plus sur notre carte).
Nous sommes donc, après une petite journée de route du côté des États-Unis, pas trop loin de l'Ontario et de sa magnifique région des Milles-Îles. Il nous reste 4 jours pour arriver à notre premier State Park de réservé en Floride, donc on roule "pépère"...
Faisant trop chaud ce soir, on a décidé de s'arrêter dans un camping (le "Yellow Lantern") à Cortland, New-York. Le genre de camping qui n'est pas trop loin de l'autoroute. Vers 9h00, je faisais une petite balade de vélo dans le coin quand je me suis fais prendre par la pluie et un bel orage électrique. Pendant ce temps, ma blonde s'inquiétait au VR car le Iphone annonçait "Tornado Warning in your area: Take shelter Now!"... Chouette! On a été chanceux car beaucoup de branches sont tombées et qu'une moyenne sur notre VR.
Sandy: j'ai acheté un jeu de Cribble et j'ai appris à jouer ce soir. J'ai un mois pour me pratiquer et améliorer ma technique. On se fait donc une p'tite game à notre retour! ;-)
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