lundi 21 juillet 2014

St.Joseph Peninsula State Park

Michel:
On revient d'un petit séjour "arrosé" dans la péninsule de St.Joseph. Nous avons quand même eu le temps de faire un peu de plage (elles sont désertes!!!) entre les averses. Le camping est très proche du côté de la mer. On y trouve beaucoup de coquillages et peu de jelly-fish. En prenant nos vélos, Benjamin et moi, nous nous rendons à la plage du côté de la péninsule (mini ballade de 1,5 km), c'est une grande étendue d'eau calme et quelques personnes font de l'apnée. Oui, oui, on y fait de l'apnée pour trouver des pétoncles (scallops). Et on en trouve mais on ne sait pas trop comment ouvrir ça et quoi prendre dedans... On remarque aussi que les petits poissons adorent manger des pétoncles, car une fois ouvertes, ils sautent dessus pour manger l'intérieur (je me pensais dans un film de zombies-cannibales)!!!


Malgré la pluie de l'après-midi, on réussit à se faire un feu de palmes de palmier en soirée. Les palmes de palmiers, c'est l'équivalent floridien de l'écorce de bouleau: ça fait la job en ta!

Pour finir, une petite anecdote de course. La journée de notre départ de la péninsule, je devais courir un 14 km. Comme d'habitude, quand on doit faire un entraînement, on se couche un peu plus tôt et on met le cadran à 5h45 car ça devient tuant dès que le soleil se lève (vers 7h00). Je pars donc pour ma course vers 6h45. Tout va bien, les chevreuils me suivent (ou plutôt je suis les chevreuils car je cours comme une gazelle... NOT!). Au moment où le soleil se lève, la température aussi. Ça devient vraiment chaud et humide. J'arrête au camping après une boucle de 8km pour me ravitailler en eau, changer de casquette (l'autre dégouttais trop) et laisser mon Iphone au VR (j'ai dû avoir une vision prémonitoire). Je continue ma course et je me rends compte que je calcule mal mon affaire pour faire 14 km, je me suis rendu un peu trop loin, mon retour va être plus long. Bref, c'est pas trop pire jusqu'au moment où la tempête tropicale arrive. Tonnerre, éclairs, pluie torrentielle, vent qui fait que la pluie pince en malade. Je ne vois plus rien et j'ai peur des éclairs qui tombent pas loin de moi. Je finis par trouver un refuge dans un magasin général sur le bord de la péninsule (il me reste donc 1,5 km à faire). Au bout de 20 minutes, l'orage ne passe toujours pas mais le vent a tombé un peu. Je pense à Vivi qui doit imaginer le pire. Je finis donc par y retourner dans la tempête sur un plat, pas d'arbre. J'ai jamais couru aussi vite! Pis je me penchais en plus, comme si ça allait faire de quoi de mesurer 20 cm de moins pour un éclair... Je finis par arriver à bon port, au terrain de camping (avec une blonde paniquée, évidemment). C'est la troisième fois que je me fais pogner par la pluie depuis le début des vacances, je commence à être écoeuré de faire sécher mes souliers de course!!!

4 commentaires:

  1. Il semblerait que vous avez beaucoup de pluie. Ce n'est pas le cas à Laval.
    Bravo pour vos entrainements, vous méritez des félicitations.
    Saluez bien tous les animaux qui vous accompagnent.
    Photos toujours belles et pas beaucoup d'humains.
    A bientôt,
    Mom

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  2. Je recommence car j'étais encore déconnecté. (blog non actif)?
    Beaucoup de pluie chez vous et dites bonjour aux animaux qui vous accompagnent durant cos courses matinales.
    Félicitations pour votre persévérance,
    Mom

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  3. Le troisième et dernier. Vive l'informatique.
    Le premier est apparu avec le deuxième après que j'ai eu le message
    que rien ne fonctionnait.
    Voilà pourquoi les 2 textes se ressemblent.
    A bientôt,
    Mom

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  4. Il pleut assez souvent en Floride. Aujourd'hui, il fait beau et 5 minutes après, il pleut pendant 10 minutes... C'est la vie!

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